Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on est porté par une idée, une passion, l’envie de créer quelque chose qui nous ressemble. On a mille projets en tête, l’enthousiasme à son maximum et la certitude qu’on va tout donner pour que ça fonctionne. Mais ce qu’on ne nous dit pas toujours, c’est qu’être à son compte, c’est aussi accepter les périodes de doute, les baisses de motivation et… la fameuse page blanche.
L’ENTREPRENEURIAT, UN MARATHON PLUS QU’UN SPRINT
On a tendance à imaginer l’auto-entrepreneur comme quelqu’un qui vit de sa passion, qui travaille quand il veut, qui gère son emploi du temps librement… Et oui, c’est vrai, mais c’est aussi bien plus compliqué que ça. Gérer son activité, c’est porter plusieurs casquettes à la fois : créateur, comptable, communicant, service client… tout repose sur nos épaules. Et quand l’inspiration ou l’énergie viennent à manquer, il n’y a personne pour prendre le relais.
Il y a des moments où les idées fusent, où tout semble fluide, et d’autres où l’on se retrouve face à un grand vide. Ce fameux vide qui fait douter, qui pousse à se remettre en question et à se demander si on est toujours à la bonne place.
QUAND LA PASSION NE SUFFIT PLUS
Créer, c’est excitant, mais c’est aussi épuisant. Il ne suffit pas d’aimer ce qu’on fait, il faut aussi être capable de se renouveler en permanence. Et parfois, malgré toute la volonté du monde, l’inspiration ne vient pas.
C’est exactement ce qui m’arrive en ce moment. Pour la première fois depuis 4 ans, je n’ai pas envie de créer une collection spéciale Saint-Valentin. Non seulement parce que ce n’est pas une fête qui me parle particulièrement, mais aussi parce qu’en ce moment, je me sens en panne d’idées. Et forcer l’inspiration n’a jamais rien donné de bon.
Alors plutôt que de créer une collection par automatisme, sans envie ni conviction, j’ai décidé de ne pas en faire cette année. Et vous savez quoi ? C’est ok. C’est aussi ça, l’entrepreneuriat : savoir écouter son énergie, ses envies, et accepter que parfois, faire une pause, c’est la meilleure chose à faire pour retrouver l’élan créatif.
APPRENDRE À S’ÉCOUTER POUR POUR MIEUX REBONDIR
Être à son compte, c’est accepter qu’on ne peut pas toujours être à 100 %. C’est accepter qu’il y aura des périodes de doute, de fatigue, de remise en question. Mais c’est aussi apprendre à lâcher prise, à faire confiance au processus, et à se rappeler pourquoi on a commencé.
Alors oui, en ce moment, l’inspiration me fait défaut. Mais je sais aussi qu’elle finira par revenir, au détour d’un moment anodin, d’une idée qui germera sans prévenir. En attendant, je continue à avancer, différemment, à mon rythme.
Et si toi aussi, tu es entrepreneur et que tu traverses une phase de creux, sache que tu n’es pas seul. C’est normal, c’est même inévitable. Le plus important, c’est de ne pas perdre de vue pourquoi on fait tout ça et d’accepter que, parfois, ralentir, c’est aussi une façon d’aller plus loin.
Merci à ceux qui me soutiennent et qui comprennent que l’entrepreneuriat, ce n’est pas une ligne droite, mais un chemin fait de hauts et de bas. Je suis sûre que de belles choses arriveront bientôt, il suffit juste d’un peu de temps… et peut-être d’une bonne tasse de thé pour patienter !
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